Costa Rica / Day 7 : Sensations fortes dans la canopée

Le vent d’hier soir n’a pas poussé les nuages. C’est donc sous la brume que nous rejoignons 100% Aventura, la société avec laquelle nous avons planifié notre canopy tour !

Alors, en quoi consiste un canopy tour ? Cette activité, très répandue au Costa Rica, notamment dans les régions d’Arenal et de Monteverde / Santa Elena, propose de se déplacer dans la canopée, la partie haute de la forêt tropicale, à l’aide de tyroliennes. Sensations fortes garanties !

Il y a trois principales structures qui proposent cette animation et notre choix s’est porté sur 100% Aventura car elle était un poil moins chère (50$) et que nous bénéficions d’un coupon de réduction. Aucun regret ! Ils nous ont envoyé un « buseta » à l’hôtel (c’est toujours plus sympa de se faire emmener pour parcourir la piste caillouteuse), le parcours est très sympa et la sécurité garantie. Vous n’êtes pas en charge d’accrocher / défaire / remettre les mousquetons (pour ceux qui ont fait de l’accrobranche par exemple) mais ce sont les gars de la structure, postés à chaque point de passage, qui s’en chargent et qui vous donnent les instructions pour que tout se passe bien (quand freiner, quand ne pas freiner, comment mettre les jambes…).

Le tour dure à peu près une heure. On commence par des tyroliennes assez courtes mais qui vont vite quand même (une trentaine de kilomètres heure) puis on part rapidement sur des câbles longs de 600 m, 1km… jusque’à 1,6 km ! A l’installation des baudriers, au départ du circuit, on vous demande si vous voulez faire Superman / Superwoman. Répondez oui sans hésiter ! Vous comprendrez le sens de cette question dans la deuxième partie de l’aventure où vous ne parcourez plus la forêt en mode assis mais à plat ventre. Quelle sensation de voler au milieu de cette verdure ! J’avais eu la bonne idée de déclencher la montre GPS : elle affichera jusqu’à 72,8 km/h ! Pour les plus téméraires, la dernière option consiste en un Tarzan swing, soit une espèce de saut à l’élastique mais les pieds devant et non la tête.

Nous avons choisi l’excursion de 8 heures. La région étant humide, nous cotoyons les nuages sur le parcours et le crachin ne nous épargne pas. Il fait même un peu frais mais c’est aussi ça le Costa Rica !

En revanche, quand on nous re-dépose à l’hôtel, le ciel est bleu est le mercure atteint déjà les 30 degrés. Il nous tarde de profiter de ce soleil. Au départ, nous souhaitions aller à la réserve de Monteverde (20$, ouverture de 8:00 à 16:00) pour profiter de ses sentiers de randonnée. Mais quand notre regard se porte sur les sommets, on voit que les nuages y sont toujours accrochés. Elle ne s’appelle pas la cloud forest pour rien ! Or nous, nous avons envie de soleil ! Nous décidons donc de nous rendre à la réserve à pied. Après tout, le panneau en centre ville de Santa Elena annonce le lieu à 4 km.

Nous avions oublié que nos calculs de distance différaient légèrement. Il nous en faudra donc presque 7 pour rejoindre l’entrée. Nous battons le bitume puis la piste poussiéreuse sous un soleil de plomb, d’un bon pas. Et quand nous arrivons, sans surprise, l’air est beaucoup plus frais et le ciel tout gris. Donc pas de regret ! On immortalise notre venue, une pause pipi et on repart. Vous devez vous dire, « elles sont un peu fadas de marcher tout ce chemin pour ne pas entrer dans la réserve, voire pour avoir fait toute cette marche alors qu’elles auraient pu marcher dans la réserve ? ». Je vous répondrai : à chacun ses vacances ! Oui, les réserves sont recommandées par beaucoup mais l’observation de la faune et de la flore n’est pas forcément notre tasse de thé, leur présence n’est jamais garantie et, au final, nous avons fait ce que nous voulions : marcher sous le soleil, en respirant la vie costaricaine, en croisant les gamins qui rentrent de l’école à pied sous le soleil et qui parcourent des kilomètres, en appréciant le sourire des locaux qui disent « holà » à tout va…

La route nous avait aussi permis de repérer la fabrique de fromage locale sur le chemin, qui vend également des glaces artisanales. C’est donc notre graal sur la route du retour. Deux délicieux milkshakes nous redonnent des forces pour finir notre expédition. A l’arrivée à l’hôtel, le compteur affiche 13,02 km. Après un tel effort, une sieste s’impose… forcément !

Pour le repas du soir, on vous suggère Mar y Tierra. Vous ne pouvez pas le rater sur l’artère principale de Santa Elena. Accueil souriant, déco simple, plats typiques et originaux. Nos conseils : el pollo Monteverde et el pollo relleno. On se pose juste une question : que de poulets sur les cartes des restaurants depuis notre arrivée, sous toutes leurs formes, mais aucun dans les prés !…

 

 

Pour revivre notre expédition en tyroliennes, c’est par ici !

Pour marcher dans nos pas depuis Santa Elena jusqu’à la réserve de Monteverde, c’est par là !

 

NB : les 13 km du jour n’arrangent pas nos histoires de courbatures…

 

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