Depuis le début, on l’attend. Quoi ? L’océan ! A chaque fois que l’on consulte les applis météo, le ciel s’y annonce plus clément que les contrées plus à l’est. Même si on a adoré nos aventures jusqu’ici, il nous manque un tout petit peu de chaleur.
Alors dès 8 heures ce matin, nous reprenons la voiture en direction de notre dernière étape : la playa de Tamarindo, sur la côte Pacifique. Mais avant cela, il faut encore parcourir les 40 kilomètres de piste « tape cul » qui n’en finissent pas !
Puis les 100 kilomètres restants, bitumés, mais où la vitesse autorisée n’excède pas les 80 km/h alors forcément ça prend du temps…
Au fil des kilomètres, on sent le mercure grimper. Et puis, au détour d’un virage, on le voit se dessiner au loin : le Pacifique ! Notre hôtel nous donne un peu de fil à tordre pour le trouver car il est un peu à l’écart de l’artère principale (sur une autre piste, mais courte celle-là). Quand on descend de la voiture, près de quatre heures se sont écoulées depuis notre départ et le thermomètre affiche 38 degrés !
Nous posons rapidement nos bagages dans notre chambre au Luna Llena puis nous n’avons qu’une envie : foncer à l’océan ! Ca tombe bien, il se trouve à 200 mètres à pied ! La chaleur est accablante malgré le vent puissant. Et c’est sans difficulté que nous rentrons dans l’eau. Elle est pile poil ! Quand les courants deviennent un peu trop forts une heure plus tard, pas de problème, on file à la piscine de l’hôtel ! Elle est pas belle la vie ?
Pour le soir, nous nous sommes installées chez Nagui’s où nous mangeons (littéralement) les pieds dans le sable. Les plats sont très bons, pour un prix raisonnable. Le service est minimal mais l’ambiance cosy avec les fauteuils de couleurs et les tables en bois installés sur la plage.
Une première impression sur Tamarindo ? Clairement, la région n’a rien à voir avec le Costa Rica que nous avons découvert jusque là et avons appris à aimer. Qui dit banc de sable, chaleur, océan dit touristes en masse, investisseurs étrangers… et ça se ressent ! Des signes qui ne trompent pas : se faire alpaguer sur les trottoirs pour la promotion d’un restaurant ou d’un « happy hour », des musiciens qui passent de table en table pour proposer leur prestation… Nous, on prend ce qu’on est venu y chercher : de l’eau et du chaud et ce n’est déjà pas si mal ! A suivre…