Costa Rica / Day 1 : Le jour le plus long

 Allez c’est parti, cette fois on vous emmène au Costa Rica ! Et le Costa Rica, ça se mérite ! 11 heures de vol pour parcourir 8 800 km. 

Mais avant ça, Il ne fallait pas rater la correspondance depuis Madrid. Et oui, atterrir à 10h40 au Terminal 4 avec un embarquement en suivant à 11h au terminal 4S, c’est un peu générateur de stress. 

Alors a/ on négocie avec l’équipage pour remonter à l’avant de l’avion un peu avant l’atterrissage b/ on fonce, on slalome, on speed dans les escalators, etc. 

Au final, nous aurons mis 19’31 minutes du tarmac jusqu’à la porte de l’embarquement ! Une course poursuite digne d’un grand film d’aventure. Vous vous y croyez n’est-ce pas ? 5,3 km/h de moyenne et une pointe à 7 km/h, sans oublier le passage d’un col à 619m (statistiques fournies par Polar) !

Bref, une bonne suée pour pas grand chose vu que l’avion avait un problème technique et que le décollage a donc été un peu retardé. Bien sûr, on n’en savait rien sinon on se serait épargné quelques virages en sprint. 

Le Costa Rica, ça se mérite donc ! 11 heures de vol ou quand on ne dort pas l’équivalent d’un enchaînement « Manchester by the sea », « The Accountant », « Vaiana », « Allied » et « Keeping up with the Joneses ». 
À l’atterrissage, une température de 26 degrés nous accueille après avoir attendu une trentaine de minutes pour le passage de la douane. 

Mais le plus long était à venir. Rejoindre notre hôtel au centre de San José ! Presque deux heures pour faire moins de 20 kilomètres ! Les bouchons n’ont pas épargné le Costa Rica…

L’occasion d’une première immersion aussi. Les voies très étroites, le grillage séparant les deux fois trois voix car des personnes s’aventuraient à la grande traversée, les « travailleurs informels » qui se glissent entre les voitures pour vendre des fruits, des portes téléphones, des perches à selfie… et les motards qui se faufilent dans des trous de souris. 

Voilà pour la première impression. Pour l’hôtel, le Palm House Inn, je réserve mon jugement pour quand on reviendra en fin de séjour car là, je suis en mode zombie. On prend quand même le temps de se restaurer. À deux pas de l’hôtel, le restaurant Nuestra Tierra est plébiscité par les locaux. On goûte donc notre premier casados. Delicioso !

Et une confirmation : il faut qu’on se dépêche de retirer des colón car payer en dollar n’est pas du tout le bon plan pour éviter les taux de change un peu massue…

Bref, ainsi se termine notre deuxième 31 mars ! Il est bientôt 4h en France et 20h ici !
NB : un mot sur la compagnie Iberia avec laquelle nous avons voyagé : top top ! Sièges confortables, plateaux repas très bons, large éventail de films et séries récents et des toilettes propres ! Je valide !