Florida / Day 1 : VDM à Miami

Vous connaissez cette excitation des voyages ? Celle où l’on a trop hâte de rejoindre notre destination pour mettre en œuvre l’itinéraire passionnément établi. Cette ardeur que nous mettons à boucler nos dossiers au travail car au bout du bout, il y a les palmiers, la plage et les cocktails…

C’est exactement cette excitation qui nous habitait depuis une semaine à l’idée de décoller pour la Floride. Jusqu’à aujourd’hui..

Tout avait pourtant si bien commencé !
D’abord un surclassement sur le vol Toulouse-Lisbonne. Puis un arrêt presque devenu traditionnel au Starbucks Coffee de l’aéroport. Et puis le vol long courrier où l’on se retrouve avec quatre sièges pour deux. À nous l’espace pour supporter les 10 heures de vol !
Et puis toujours cette dynamique positive avec un passage de douanes express à l’aéroport international de Miami. Nous n’avais jamais fait aussi vite ! Vive l’électronique ! Ou encore cette livraison de bagages au pied levé, à peine arrivées au tapis de distribution.

Les choses ont commencé à se corser au comptoir Budget pour récupérer la voiture de location réservée. Là on va dire que c’est notre faute et qu’on va tenter de résoudre rapidement le souci pour éviter un doublement du prix de la location à cause d’un oubli de carte bancaire…

Alors, on quitte l’aéroport en tentant d’apprécier. On est quand même à Miami ! Les paquebots de croisière qui remplissent la baie et doublent les voitures qui sont, elles, au touche touche sur l’Interstate qui dessert l’aéroport. Les palmiers légèrement bousculés par la brise. Le ciel bleu. Le soleil. Tout ce décor pour nous accompagner sur le chemin de notre hôtel réservé il y a plus de quatre mois.

Et là, c’est le drame ! Aucune réservation à notre nom. Et plus aucune chambre disponible. Nous appelons donc immédiatement l’agence par laquelle nous sommes passées. Prise en charge rapide, aucun problème. Ils vont nous chercher un autre hôtel. C’est juste qu’il faudra attendre plus d’une heure pour obtenir un nouveau point de chute. Et nous ne sommes toujours pas au bout de nos peines.

J’avais déjà entendu de tels récits. En me disant que je n’aimerais vraiment pas que ça m’arrive. Et bien je confirme. C’est vraiment la m###de.

Notre interlocutrice est fort sympathique et s’empresse de nous dire que nous avons été relocalisées dans un quatre étoiles, avec vue (partielle) sur l’océan. Franchement, dans ce contexte, la vue on s’en moque un peu. On veut juste ne pas dormir dans la voiture et nous croyons tenir le bon bout.

Sauf que, nous découvrons 5 minutes plus tard que nous ne sommes pas « dans le système ». Autrement dit, pas de clé ni de chambre. Et c’est reparti pour les coups de fil à l’aide…
Nous sommes arrivées à Miami à 15h. À 20h45, nous sommes toujours en perdition au milieu d’un salon certes cosy mais qui ne suffit pas à absorber les difficultés de la journée.
La manager de l’hôtel, elle, doit avoir pitié de nos visages déconfits car elle nous fait grâce de 25 dollars de frais sur la chambre et nous offre le petit-déjeuner pour demain matin. Et sa carte de visite aussi, si nous avons un problème pendant notre séjour.

Nous prenons enfin nos quartiers à 21 heures, lessivées. George, qui nous porte nos bagages, est adorable et ne fait pas cas de notre allure aux antipodes de celle des clients de l’hôtel. La nuit est tombée aussi alors la vue partielle, ce sera pour demain matin.

Juste une douche pour laver les tensions. Et une pause restaurant chez Maxine’s Bar & Bistro pour reprendre des forces. Demain est un autre jour. Et il sera forcément meilleur ! Du moins, on l’espère…