Tenerife 2014 / Day 4 : Prendre de la hauteur !

Il pique le réveil quand, en vacances, il sonne à 7 heures… D’autant qu’il fait toujours nuit noire. Il faut bien le petit déjeuner du buffet hôtel pour finir de nous réveiller et, surtout, nous donner des forces. Car aujourd’hui, nous prenons de la hauteur… Nous avons rendez-vous avec le pic du Teide, planté à plus de 3 700 mètres d’altitude.

Quand on prend la voiture, le jour s’est levé. Et il est superbe. Un ciel bleu éclatant sur les montagnes, sans nuage, une première depuis notre arrivée.

Depuis le sud, prendre la TF 51 puis la TF 21. Les degrés descendent au fil des kilomètres (1h20 environ pour y accéder). De 21 degrés à l’hôtel, nous tombons à 5 degrés, avec des pointes à 2. Mais le décor qui nous accompagne est sublime. Des montagnes à perte de vue, de la roche et… des mers de nuage à perte de vue, que nous pénétrons en douceur pour atteindre le pied du téléphérique (en montant, sur la droite, n’hésitez pas à vous arrêter au visitor office de Cañada Blanca pour récupérer une carte des randonnées).

Oui, vous l’aurez compris, on se fait aider pour grimper. Un conseil, prenez les premières montées à 9h ou 10 h. D’abord, pour profiter des mers de nuages qui s’estompent rapidement et, ensuite, pour éviter les longues files d’attente.
En cinq minutes, vous passez de
2 356 m à 3 555 m. À la sortie, vous pouvez emprunter le sentier sur la gauche, le numéro 11, qui vous emmène au mirador de la Fortaleza. Ou bien, celui de droite, le numéro 12, qui vous emmène au Pico Viejo. Attention, vous ne pouvez rester qu’une heure en haut du téléphérique. Ils ne sont pas forcément vigilants sur les horaires mais c’est à vos risques et périls…
Pour accéder au cratère du volcan, il faut un permis spécial, à se procurer sur le site du téléphérique. Pour notre part, quand nous avons regardé, un mois avant notre départ, c’était déjà trop tard.
Il existe également un VIP tour : pour 51€, vous avez le téléphérique et un guide qui vous conduit au Pico Viejo.

Au (petit) sommet, la vue est à couper le souffle… Autre avantage à monter tôt, chacun a son espace pour marcher et prendre des photos.

Il nous faut une petite demie heure pour atteindre le mirador, baigné par la mer de nuages. Magnifique.

À la fin de notre temps autorisé, nous reprenons le téléphérique. Une fois redescendues, nous empruntons l’un des sentiers de rando, en contrebas du Teide, le numéro 16, sous 20 degrés. Parfait. Compter 1h45 avec, à perte de vue, des roches, du sable et un ciel bleu…

Un léger aparté : les écarts de température à Tenerife sont assez remarquables. En l’espace d’une minute, vous pouvez gagner ou perdre un degré. Idem pour le ciel qui peut passer du bleu étincelant au gris chargé. Une leçon à en tirer : ne pas déprimer et bouger, il y a forcément un endroit où le temps sera clément. À noter que le sud-ouest est presque toujours chaud et ensoleillé. Alors oui, c’est un repère de touristes et les choix culinaires sont limités mais la météo est au rendez-vous. Il s’agit juste de ne pas se croire en Club Med et oser aller voir ailleurs les belles choses.

Après tous ces efforts, on se dit qu’on a bien mérité une session plage/sieste. Mais quand nous regagnons Las Américas le ciel est couvert et le thermomètre affiche seulement 24,5 degrés. On se dit que la chambre d’hôtel fera bien l’affaire pour nous reposer. Bien nous en a pris, quand on émerge deux heures plus tard, le soleil est là ainsi que la chaleur. Et c’est reparti pour du farniente aquatique !

Nous en profitons une bonne heure et demie puis douche puis coucher de soleil (vous commencez à connaître le rituel). Celui-ci accompagne notre dégustation d’un cocktail au Cafe Waikiki Beach. Qu’il est bon de juste se poser… Et, accessoirement, avec un cocktail sans alcool à 3,50€ et un mojito géant à 5,50€, des prix qu’on ne trouve presque plus en France, la saveur n’en n’est que meilleure !

Pour le repas, je vous le donne dans le mille, on retourne chez Pipo ! Ce n’est pas notre faute si un seul resto sort des sentiers battus. On opte à nouveau pour un assortiment de tapas et ça tombe bien, il les change tous les jours. Comment s’en lasser ?!

PS : depuis ce matin, on tourne au régime Cocculine. Demain, on prend le bateau… Fingers crossed!