C’était un soir de décembre. En 2018. Alors que je déambulais dans le froid d’un parc munichois à l’occasion du nouvel an, je décidai de courir le marathon de New York pour mes 40 ans.
À l’époque, j’avais seulement celui du Médoc dans les jambes – la version sans les arrêts chateaux – et j’avais pris mon dossard pour Paris 2019.
Pourquoi New York ? J’ai déjà visité cette ville deux fois et à chaque fois, j’ai été charmée. Cette ville me fait vibrer ! C’est aussi l’un des 6 Abbott World Marathon Majors alors quitte à suer pour ses 40 ans autant que ce soit sur un parcours de légende !
Entre ce challenge lancé à moi-même et aujourd’hui, je n’habite plus dans la même ville ni dans la même région, j’ai changé deux fois d’entreprise et, surtout, je me suis blessée faute d’avoir été raisonnable sur la course à pied pendant les périodes de confinement.
Mais ce qui compte, c’est que dimanche 6 novembre, je serai sur la ligne de départ.
Surtout, j’ai embarqué ma petite maman dans l’aventure qui va courir, après deux semis bordelais, son tout premier 42,195. Surtout, je suis heureuse de lui faire découvrir New York pour sa première expédition dans la Grosse Pomme.
Are you ready to run?
Jour 1
Chaque voyage lointain démarre par une journée « harassante », celle du déplacement. Je vous passe les temps d’attente en correspondance, le vol long courrier (avec une sélection plutôt médiocre de films…) et le plateau repas peu attractif.
Nous nous posons à JFK avec près de 50’ d’avance, vers 19h20.
Une bonne chose quand on sait que le passage de l’immigration est une plaie horaire.
Je suis équipée de mon roman « de gare », qui fonctionne très bien en aéroport également : le dernier ouvrage de Guillaume Musso, « L’inconnue de la Seine ».
Au bout d’1h10, on décroche le tampon sur le passeport, il ne nous reste plus qu’à attendre le départ du bus pour l’hôtel organisé par France Marathon.
Yes, mini détour : France Marathon, c’est l’organisation que nous avons choisie pour ce séjour sportif. Un investissement financier certain mais cela enlève tellement de tracas au regard de la complexité de la logistique de cette compétition hors norme.
Pendant les 45’ de route – la circulation ne s’est pas fluidifiée depuis la dernière visite en 2015 – notre accompagnant commente les quartiers traversés, avec leur bout d’histoire. Nous puisons dans nos ressources pour rester éveillées.
Il est 22h30 quand nous franchissons les portes de notre hôtel, le Springhill Suites by Marriott dans le quartier de Chelsea, Midtown. Je l’ai principalement choisi pour son emplacement idéal, à dix minutes à pied de l’Empire State Building et que nous pourrons le rallier à pied depuis l’arrivée du marathon à Central Park.
C’est bien la première fois que je vais loger aussi bien, aussi propre et aussi central à New York !





Jour 2
À 5h30, nous avons les yeux grand ouverts !
Chacune, dans notre prépa, il nous reste une séance de 20’ à faire. On décide donc de la faire au réveil. Quoi de mieux, en mise en bouche, que de déambuler en courant dans les rues de New York encore (un peu) endormies.
Bon, mes souvenirs sont moins vifs que je ne le pensais et je nous perds un peu. Mais par le plus grand des hasards, on se retrouve en plein Times Square ! Il y a franchement pire comme endroit où chercher son itinéraire.
Petit kilométrage au compteur, c’est normal, la charge doit descendre avant dimanche. Douche et petit-déjeuner. Ce n’est pas le meilleur que j’ai pu manger mais ça fait le job. Ce qui me dérange le plus dans cet hôtel ultra récent, c’est que tout est proposé en mode « jetable » : les assiettes, les couverts, les verres… Je ne manquerai pas de le signaler au personnel pendant le séjour et sa seule réponse fut : « It’s America, even in their homes, they don’t use real plates ». J’ai essayé d’expliquer qu’il fallait bien essayer d’impulser du changement quelque part mais je ne pense pas avoir convaincu…
Et c’est parti pour la découverte de la ville à pied ! Sous un magnifique ciel bleu, du soleil et une température (malheureusement pour la planète) renversante pour la saison.
Nous démarrons par le Flatiron, à la façade frontale malheureusement cachée par un échafaudage.
Nous passons un peu de temps avec des écureuils dans le Madison Square Park.
Puis les choses sérieuses démarrent avec l’Empire State Buillding, son premier arrêt à l’étage 80 puis au 86eme.
C’est très fluide, nous pouvons donc vraiment apprécier la vue de part en part.
Puis nous déambulons au gré de quelques lieux mythiques : la New York Library, Grand Central Station, le Chrysler Building, le Rockefeller Center jusqu’à rejoindre le Columbus Circus et Central Park.
C’est là que dimanche, si tout va bien, nous franchirons la ligne d’arrivée ! Au niveau de la 66eme rue. Tout est déjà installé alors on en profite pour le repérage et pour prendre quelques photos.
À la sortie, je fais goûter à maman son premier hot dog. Une tradition !
Puis nous repartons en sens inverse, cette fois via Broadway jusqu’à Times Square, Penn Station, Madison Square Garden.
Avant une escale bien méritée à l’hôtel.
Pour le dîner, nous retournons dans le tourbillon de Times Square. J’ai envie de faire vivre à maman l’expérience Junior’s.
Surtout, si nous avons un festin à nous autoriser, c’est ce soir. Ensuite, il faudra être plus raisonnable pour bien préparer la course.
L’accueil est toujours aussi chaleureux et les assiettes toujours aussi généreuses.
Nous nous partageons un Turkey & Pastrami sandwich et un Grilled Chicken Deluxe avant de fondre sur un Brownie Explosion cheesecake et un blueberry one 😋























Jour 3 :
Au programme aujourd’hui, New York by bike !
C’est ma tradition, quand je viens à New York, je réserve un tour bike avec Bike The Big Apple.
Depuis ma dernière venue en 2015, la structure a été reprise par Unlimited Biking. J’avais senti dans les échanges e-mails que c’était moins friendly qu’avec Marc, le gérant de l’époque mais les circuits sont toujours aussi intéressants.
Ça se confirme quand on arrive à la boutique et que nous sommes accueillies plutôt froidement. Les organismes qui te retirent 1$ au prétexte de prendre l’empreinte de ta CB ont le don de m’énerver également.
Heureusement, notre guide Joanis était de l’ancienne équipe et dès nos premiers échanges, je retrouve l’ADN de ce qui me plaisait dans cette aventure !
Nous voilà donc partis pour 7 heures sur le thème « Ethnic Apple Bike Tour ». Un Australien complète le groupe, nous sommes donc en petit comité et c’est parfait.
Comme son nom l’indique, l’itinéraire nous promène selon les quartiers des communautés, les Polonais, les Juifs, etc.
Il nous permet aussi d’emprunter certains segments du parcours du marathon. Ça va monter dimanche !
Pour le lunch, nous nous arrêtons justement dans un quartier polonais, Greenpoint, chez Allswell. Pour la digestion, nous poursuivons la découverte de Brooklyn et, notamment, son quartier juif.
Et la traversée de Williamsburg est toujours aussi impressionnante. Surtout un vendredi, en plein après-midi, quand ils se préparent pour le Sabbath. Ils ont même préparé des affiches mettant en garde contre le passage du marathon dimanche…
Au total, nous aurons parcouru 38 kilomètres. Comme dirait Joanis, « c’est moins qu’un marathon » mais suffisamment pour se dire qu’on en voit du pays avec cette distance !
Nous finissons à 16h30, soit 30’ avant l’horaire prévu alors on décide de tenter d’aller récupérer nos dossards en avance sur notre slot pré-réservé du samedi matin.
On saute dans le métro et hop, Javits Convention Center, nous voilà !
À l’américaine, tout est bien organisé pour la remise des dossards et des teeshirts, c’est fluide, pas d’attente.
C’est beaucoup plus long en caisse (la CB a chauffé…) et pour prendre des photos souvenirs !
Mais nous avons la plus importante, celle avec nos noms sur le wall of runners! Que d’émotions !
Nous rentrons à pied et nous nous posons au restaurant à côté de l’hôtel, l’Ajisen Ramen avant de savourer un açaí bowl chez Playa Bowls. Je vous l’avais bien dit qu’il était temps d’être plus raisonnable 😉



























Jour 4 :
Est-ce que c’est le stress qui commence à monter ? Toujours est-il que je tombe du lit à 5h30. Ça tombe bien, en cette veille de course, je nous ai concocté un programme léger.
Quand on a gagné du temps en récupérant son dossard le vendredi soir au lieu du samedi, cela libère un créneau pour… vivre « The Friends Experience, the one in New York City » !
C’est à 15’ à pied de l’hôtel et en tant que die hard fan de la première heure, je ne peux pas ne pas y aller.
On ne va pas se mentir, ça coûte un bras (65$ l’entrée) mais, franchement, ils ont vraiment réussi leur concept. On vit vraiment The Friends Experience, en nous avachissant dans le canapé du Central Perk, en jouant au babyfoot dans la cuisine de Joey et Chandler ou en nous asseyant sur le palier entre les célèbres portes 19 et 20. Il s’agit des décors et des objets d’origine, on s’y croirait !
Compter plus d’une heure pour le faire tour et prendre des dizaines de photos ! Je n’avais pas réservé mais en arrivant à l’ouverture, nous sommes entrées au bout d’une vingtaine de minutes.
Nous faisons une escale rapide à l’hôtel et il est déjà l’heure de nous diriger vers le New Amsterdam Theatre. Pour sa première visite de New York, j’avais envie de faire vivre à maman l’expérience Broadway. Nous passons ainsi plus de deux heures en compagnie d’Aladdin.
C’est coloré, c’est enjoué, c’est un moment génial !
Retour à l’hôtel en fin d’après-midi et il est l’heure de préparer notre pack de course. C’est quand même la raison principale de notre voyage.
Et pour le soir, un restaurant italien s’impose pour faire le plein de pâtes (et de Tiramisu). Mes lectures TripAdvisor nous mènent chez Tony’s di Napoli. Franchement, une excellente adresse pour des assiettes savoureuses et copieuses à un prix tout à fait raisonnable (une trentaine de dollars pour 2).
Et bonus du dîner, my friend Gaëtan de Nantes, également runner du marathon, se joint à nous.


























Jour 5 aka « the D-Day » :
Comment compliquer une nuit de stress avant course ? Avoir le passage local à l’heure d’hiver qui a lieu pile cette nuit-là ! À partir de 2h30, le cerveau tourne pour être sûre que je suis sur la bonne heure.
Autant dire que nous ne sommes pas en retard pour le petit-déjeuner servi à l’hôtel à partir de 5h du matin. Le staff est super sympa avec un panneau « Good luck runners » qui nous accueille à la sortie de l’ascenseur et des high five dans la salle du restaurant.
Et hop, nous grimpons dans le premier bus de 5h30. Direction Staten Island pour le départ.
La route se fait plutôt bien jusqu’à l’approche du Verrazano bridge d’où nous élancerons.
Au final, nous mettrons 1h30, passage de la sécurité inclus.
Nous pénétrons alors dans le gigantesque village monté pour l’occasion. 50 000 coureurs sont attendus.
Depuis notre inscription, nous avions peur d’une longue attente dans le froid ou sous la pluie. Dérèglement climatique oblige, c’est sous une température affolante de 23 degrés et un taux d’humidité très élevé que nous patientons.
Avant de franchir la ligne de départ, il faut attendre l’appel de notre vague. 10h20 pour moi, 11h30 pour maman.
Au final, le temps s’écoule vite. Entre pauses pipi, séances d’étirement et d’échauffement, observation de cette fourmilière en shorts et baskets…
Gaëtan nous rejoint vers 9h. Et après avoir accompagné maman dans son village vert, c’est avec lui que je me dirige dans mon village, le bleu, couloir D.
Il s’ouvre dès 9h50 et là, tout s’enchaîne très vite.
Les frissons m’envahissent quand nous nous approchons du Verrazano Bridge par le Upper Level et que je ne vois rien d’autre à perte de vue que des coureurs qui remplissent les voies, désertées par les voitures pour l’occasion.
L’hymne national est entonné, le coup de feu retentit et c’est parti ! À 10h23 précises, je franchis la ligne de départ et mon chrono se déclenche.
Commencer par la montée d’un pont, voilà qui n’est pas banal pour un marathon. Il semble interminable, d’autant que le public n’y est pas autorisé.
J’ai du mal à caler mon allure, je me sens dans le dur. Pour ne rien aider, ma montre Garmin se croit maligne de m’indiquer que je suis en condition faible… Parfait pour me donner du courage !
Heureusement, au bout du pont, les premiers supporters sont là, ce n’est alors que le début d’une ambiance survoltée !
Pendant ma course, je n’ai quasiment rien imprimé des endroits que nous traversions. Je retiens en revanche cette ferveur du public américain qui nous applaudit comme des rock stars. Je retiens ces panneaux aux messages plus fun les uns que les autres (« Smile if you’re not wearing underwear », « Smile if you smell like sweat », « You run better than the Government », « Pain is momentary your time is online forever »…). Je retiens le Queensboro Bridge qui n’en finissait pas de monter. Je retiens cet organisateur qui signale « You are done with Brooklyn guys, good job » et cet autre, à la descente du Madison Avenue Bridge qui nous fait plaisir en annonçant « « This is the last bridge to cross » ! Je retiens les paroles de « Empire State of Mind » qui remplissent les rues de Brooklyn et me galvanisent. Je retiens les copains, Régis, Lydie, Cécile, Julie, qui me bombardent de messages d’encouragement – j’ai rebranché le réseau au 5ème car je sentais que j’étais fébrile.
Enfin, je retiens forcément cette entrée royale dans Central Park et ce souffle de la foule qui me pousse alors que les jambes craquent et que je suis au mental depuis le 30ème.
Au final, ce sera un chrono de 3h48’06. Un RP inespéré après toutes ces galères que je vis au niveau de mes tendons depuis le printemps 2021. Surtout, un chrono inespéré au regard du profil de la course qui affiche, au final, 285m de dénivelé cumulé !
Il ne me reste plus qu’à attendre maman, après avoir debriefé un peu de la course avec Gaëtan.
Je la suis en direct sur l’application et elle progresse à son rythme, tout en régularité. Je me rends compte que pour son premier marathon, je ne lui ai pas fait un cadeau en l’invitant sur ce parcours ultra casse-pattes. Mais elle a bien géré et entre dans la famille des marathoniens avec un chrono de 5h03’36.
Je suis tellement heureuse de la prendre dans mes bras pour la féliciter quand elle me rejoint sur Central Park West où nous nous étions donné rendez-vous.
La marche de 40’ pour rallier l’hôtel et éliminer l’acide lactique passe vite, émaillée de nos récits de course, de nos sensations, de nos émotions. Nous marchons aussi au son des « congratulations » lâchés par les passants à notre attention.
Comme ce matin, c’est à nouveau douche froide à l’hôtel (apparement le flot de marathoniens est trop important pour le système…) mais elle est la bienvenue. On sent le phoque !
Et nous ne traînons pas pour aller manger. Nous avons pitié pour nos jambes alors nous prenons la direction d’un restaurant de quartier qui nous inspire : le Barn Joo Nomad et nous ne sommes pas déçues quand nous savourons notre délicieuse paella aux fruits de mer « asian style ». Pour le dessert, c’est un nouveau açaí bowl de chez Playa Bowls.
Nous ne tardons pas ensuite à nous glisser sous les draps et je pense qu’en quelques minutes, nous sommes déjà parties très loin dans le sommeil.



























Jour 6 :
Entre un coucher tôt et donc de bonnes heures qualitatives de sommeil et le fait d’avoir changé d’heure, je tombe du lit à 5h.
Ça tombe bien, nous avons un objectif : choper l’édition spéciale marathon du New York Times qui liste les noms de tous les finishers. Et d’après nos infos, il est souvent écoulé dès 7 heures du matin…
Nous avions repéré qu’il était vendu au 7/11 à deux blocs de l’hôtel. Les cheveux en l’air, je fonce – enfin avec les jambes de quelqu’un qui a couru un marathon la veille – à la boutique et hop, deux éditions sous le bras !
Après un bon petit-déjeuner, direction Battery Park pour le ferry qui nous transporte vers la Statue de la Liberté. La météo du jour est hallucinante, ciel bleu, grand soleil, 24 degrés… Pauvre planète…
Escale ensuite au musée de l’immigration Ellis Island avec un audioguide toujours aussi bien fichu.
Quand nous retournons sur la terre ferme, nous faisons une halte à Ground Zero avant de rejoindre my friend Alex au Black Fox Coffee.
Nous nous étions rencontrés à mon retour de Sydney en janvier 2020, sur le vol Paris – Bordeaux alors qu’il rendait visite à un copain en France. Depuis nous échangeons régulièrement sur les réseaux sociaux et là, c’était l’occasion de se revoir en vrai et c’était trop bien ! C’est l’une des personnes les plus gentilles que je connaisse et je lui souhaite de percer à Hollywood !
Pour le soir, j’avais envie d’emmener maman dîner chez Sylvia’s à Harlem. Outre le clin d’œil à mon prénom, j’avais aimé, lors de ma première venue à New York en 2012, ce haut lieu de la soul food.
L’établissement est toujours aussi accueillant et les assiettes toujours aussi généreuses et savoureuses.
En revanche, nous oublierons au plus vite notre retour en métro puisque un gars a essayé de me voler mon portefeuille alors que j’étais à la machine pour acheter des tickets ! Au final, plus de peur que de mal. Je me suis accrochée à mon portefeuille et maman, en véritable « mama bear », lui a perforé la main avec ses ongles. Nous avons perdu un billet de 10 dans l’opération. Et la dame du métro nous a laissées passer gratis. Sur le coup, c’était bien flippant. Vu que l’histoire finit bien, nous la retiendrons sous forme d’anecdote. Et comme dirait Alex : »Wow, you got the full NYC experience ». Just not the best one…

























Jour 7 :
Pour notre dernier jour, le ciel est toujours aussi bleu, le soleil toujours aussi lumineux mais nous avons perdu 12 degrés entre ce matin et la même heure hier !
Des étirements, une bonne douche – on marche presque nickel même s’il reste encore un peu douloureux de redémarrer après une pause assise – et c’est direction Andrew’s NYC Diner, à 6 blocs de l’hôtel, pour un délicieux petit-déjeuner à l’américaine : oeufs, bacon, saucisses et pancakes !
Pour la digestion, nous marchons jusqu’au Chelsea Market. Sur le chemin, nous passons des bureaux de vote et des Américains avec le sticker « I voted ». C’est election Day today !
Un crochet par le meatpacking district puis nous rejoignons la High Line pour une marche en hauteur.
Heureusement que le soleil brille car une bise bien fraîche nous fouette généreusement le visage.
Au niveau de la 32 St nous prenons encore plus de hauteur en visitant The Edge, au cœur du quartier expérimental Hudson Yards – notre troisième excursion avec l’Empire State Building et la Statue de la liberté comprise dans notre C3 New York City Pass. La vue est très chouette et le spot est parfait pour immortaliser la médaille. Et oui, à New York, on porte la médaille jusqu’au départ. C’est une tradition qui peut donner lieu à des entrées gratuites au musée, à un verre offert dans un bar… Nous, cela nous a permis de décrocher une table au restaurant hier soir alors que nous n’avions pas de réservation.
Dernière escale de la journée : Central Park et le pavillon marathon. Une structure éphémère est installée sur la ligne d’arrivée pour les coureurs souhaitant graver leur médaille ou faire quelques emplettes. Nous, c’est la seconde option qui nous intéresse et c’est le craquage complet !
Après tous ces kilomètres et ce chauffage de CB, nous nous asseyons sur un banc au cœur du parc, devant un terrain de baseball. En contemplant nos efforts et notre beau voyage.
Un pretzel de chez Aunt Annie’s pour reprendre des forces et nous faire tenir jusqu’au plateau repas Air France et c’est retour à l’hôtel.
Finalisation des bagages, bus et hop, retour maison !
Fun fact : ce matin, nous avons partagé l’ascenseur de l’hôtel avec Valérie Trierweiler. Elle aussi a couru le marathon ! Cela faisait une semaine que maman la voyait au petit-déjeuner mais elle ne l’avait pas reconnue.





















