Le réveil est matinal à Skadar car une longue route nous attend.
À 7h30, le thermomètre affiche déjà 29 degrés et guêpes et mouches nous attendent à la table du petit-déjeuner qui accueille tomates, fromages, jambon, beignets, confiture et miel home made !

Nous achetons une bouteille de liqueur au miel, saluons nos hôtes et il est temps de monter en voiture Simone ! Direction : le parc du Durmitor ! Depuis Skadar, il faut bien compter près de 4 heures de route.
Elle se fait plutôt facilement, seule la traversée de la capitale Podgorica prend un peu de temps (du monde + travaux).
Vers 12h, nous arrivons à la guesthouse Planinarski dom Neviden’o perchée sur le petit village de Pitomine. Avec rien autour d’autre que la montagne à perte de vue et 10 degrés de moins.
Seul côté moins sympa, justement c’est la montagne et donc depuis une semaine il fait beau le matin et orages l’après-midi. Aujourd’hui ne fait pas exception. Pourtant, c’est jour de randonnée avec Jogan, le fils du propriétaire, guide de haute montagne.
Nous sommes censés partir à 13 heures mais il sera finalement 14 heures quand nous ferons nos premiers pas. Le circuit : les 3 lacs du parc de Durmitor : le lac noir (Crno Jezero), le lac du serpent (Zimnje Jezero) et le lac Borno.
Le parcours est magnifique bien évidemment mais il manque le soleil et la chaleur !
Premier point du circuit : le lac noir dans lequel nous allons nous baigner malgré le climat pas très encourageant. Clairement, la température n’est pas celle de Skadar.
Et puis vient le temps de la pluie. On se faufile vers Zminje en croisant les doigts pour que les gouttes restent des gouttes. Peine perdue.
Rapidement, le tonnerre se met à gronder, la pluie à tomber, sans oublier pour égayer tout cela des grêlons ! Nous aurons donc juste un aperçu du lac de Borno car nous finissons le parcours en mode trail : on court au milieu de la forêt, les chaussures gonflées d’eau !
Heureusement le père de Jogan nous attend en voiture au niveau de la route pour nous ramener à la guesthouse.
Et là c’est tout ce que j’aime des logements un peu plus roots : douches et toilettes communs, panne d’électricité, le wifi qui disparaît… Bref, ça donne du coup du temps pour dormir et lire en attendant le repas à 19 heures…
Et là je dois dire que nous sommes encore gâtées avec un délicieux menu maison et un guest surprise.