Pour conclure 2014 et bien démarrer 2015, j’opte pour un petit séjour en terres belges. Roland, ami que j’ai rencontré à Sydney en 2006, m’accueille à Arlon avec Marjolaine, au sud-est du pays le lundi 29 décembre en fin d’après midi.
Notre arrivée passe par la gare du Grand Duché du Luxembourg. Nous apprendrons rapidement qu’il est plus facile de trouver des activités de ce côté-ci de la frontière qu’à Arlon, située à une trentaine de kilomètres de là.
La neige a recouvert les paysages de son doux manteau. Une double voie, gratuite et autorisant la quasi vitesse d’autoroute française, nous emmène jusque chez lui.
Le temps de déposer les affaires et d’admirer son superbe appartement, nous voilà partis pour notre premier repas. Destination un restauration italien installé à une dizaine de minutes de chez lui, mais déjà en pays luxembourgeois : Dal Nigro Pizza.
De façon surprenante, les prix sont comparables à ceux français ; en revanche, la taille des plats est largement au-dessus de la normale. Ceux-ci sont plutôt bons même si les lasagnes della casa ne sont pas absolument divines. En guise de digestif, une grapa offerte par la maison permet de faire glisser le tout.
Le lendemain, nous prenons la route en direction de Bruxelles. Environ 200 kilomètres nous séparent de la capitale. Première surprise sur l’aire d’autoroute où Roland prend un petit remontant caffeiné, l’accès aux toilettes coûte 50 centimes. Certes, il n’y a pas de péage mais quand même !
Bruxelles, en bonne capitale, n’est pas forcément très accessible en voiture ni pour se garer, même si la fin d’année semble être propice à une moins grande frénésie automobile. Nous ne prenons pas de risque et nous garons sur le parking à côté de la station de métro Delta, de la ligne 5. En plus, il est gratuit !
Le M nous emmène jusqu’à la station de la gare centrale. Là, la Grand place se présente à nous. Un magnifique sapin de Noël orne cette place fort jolie.
Sur recommandation d’un de mes collèges de travail, nous pénétrons a la Chaloupe d’Or pour une petite collation. Les prix ne sont en revanche pas très petits… Large choix de bières, très bonnes, accompagnées d’une assiette de fromage (que l’on agrémente de moutarde et de sel de céleri) pour Roland et Marjolaine. Une gaufre bruxelloise (et non liégeoise) aux fruits de saison pour moi, complétée par un chocolat chaud. Ultra croquante et délicieuse mais 8€50 quand même !
Service fort sympathique jusqu’à ce que je veuille emprunter les toilettes. Un serveur m’indique leur emplacement a l’étage mais il oublie de me préciser qu’une « dame pipi » m’y attendrait et me demanderait 30 centimes pour me soulager. Sur le principe, je trouve cela inadmissible et redescends donc illico. C’est donc à noter si vous choisissez d’y siroter une mousse.
Ensuite, nous traversons la place vers l’office de tourisme. Pour 50 centimes, nous nous offrons un plan dédié à l’itinéraire BD. Au total, une balade de quatre heures nous est proposée à la recherche de fresques, discrètes mais superbes, tirées de BD belges et reproduites sur les façades de la ville. Il faut bien les chercher car certaines sont bien cachées mais elles valent franchement le détour. Un sous-circuit d’une heure est possible, c’est celui que nous empruntons.
La « renommée » de Bruxelles tenant, en partie, à son statut de capitale européenne, nous empruntons le métro avec en stop l’arrêt Schuman, au coeur du quartier administratif européen. Nous découvrons alors le bâtiment de la Commission européenne avant de nous diriger vers le Parlement. Forcément, en cette période festive, tout est fermé à l’exception du Parlamentarium qui propose une visite virtuelle des institutions européennes. Techniquement, l’audio guide ne fonctionne pas toujours mais c’est plutôt intéressant. Seul bémol, la dimension politique est complètement absente de l’exposition (pas vraiment de réponse à la question, à quoi sert l’UE), qui se limite plutôt à la dimension historique. Le tout est gratuit.
Dans ce quartier hautement administratif, nous marquons une pause au café Grapevine à l’accueil très sympa, au wifi gratuit et à la carte alléchante, même si nous nous contentons d’une boisson chaude.
Le repas, on le prendra de retour au centre. En revanche, il faut s’accrocher pour trouver un restaurant qui propose des spécialités belges. Au détour d’une rue, nous trouvons notre bonheur en poussant la porte du Chat noir. Des carbonades flambées pour Roland et Marjolaine, un filet mignon pour moi. Le tout accompagné de frites bien sûr !
Pour le dernier jour de l’année, le mercredi 31 donc, nous décidons de visiter Luxembourg-ville. Vu notre réveil peu matinal, nos mini courses à effectuer pour le repas du réveillon, nous arrivons sur place vers 14 heures. C’est donc d’abord l’estomac qui s’exprime et qui nous conduit à l’Urban, situé sur la ville haute. Superbe pub aux burgers absolument délicieux, accompagnés de soupe ou de frites età des prix parfaitement abordables, presque moins chers qu’en France. Une surprise pour cette ville dont on parle d’abord pour sa richesse et le coût élevé de la vie.
Quand nous ressortons, la température nous semble encore avoir baissé mais nous partons explorer le Grund et ses dédales de rues pavées. À la tombée de la nuit, nous reprenons la voiture en direction du Kirchberg, un autre quartier européen avec la Cour de Justice, le centre de traduction, etc. Un passage éclair suffit, les bâtiments étant bien entendu fermés et guère attractifs…
Je ne vous raconterai pas ici notre réveillon mais sachez que nous avons basculé en 2015 avec beaucoup de rires, de bulles et de chocolat !
Le réveil, le 1er janvier, est un peu délicat et le questionnement est intense : Reims ou Maastricht ?
Notre hôte développant une plus grande appétence pour la ville française, nous lui accordons ce plaisir, d’où le presque séjour au Benelux ! Un brouillard épais nous accompagne sur les quelque 200 km de route. Nous nous garons à proximité de la cathédrale qui, à 14 heures, est fermée. Alors, nous nous installons à la brasserie située à côté, Au bureau, pour nous rassasier un peu. Le repas du 31 est déjà loin…
Très bonne adresse, vraie brasserie avec une variété de plats à la carte : salades, burgers, flamekush… Et un personnel au top malgré la longue nuit la veille !
En revanche, quand nous ressortons, il nous semble avoir perdu 10 degrés. Il fait toujours 0 mais le soleil s’est caché et le froid pénètre nos vêtements. Nous entrons dans la cathédrale afin de visiter cet édifice de 800 ans et riche d’une histoire royale !
Nous traversons ensuite le centre ville, en long en large, mais le froid finit par nous gagner.
Nous faisons donc chemin retour en direction de notre rendez-vous au ciné Utopia de Luxembourg-ville. Nous avions prévu un retour plus tardif alors l’attente est longue jusqu’à la séance de 21h15 pour Nightcrawler. Nous passons le temps avec un petit snack dans la lounge. Là encore, les prix sont étonnamment peu élevés au regard de ce qui se pratique dans nos boutiques ciné hexagonales. Nous buvons et grignotons, à trois, pour moins de 10 euros !
Le vendredi 2 signe notre dernier jour en compagnie de Roland. Un séjour qui se boucle à Luxembourg-ville bien sûr puisque le train nous y attend. Mais nous ne nous quittons pas sans une dernière escale chocolatée avec une pause à la Chocolate House, située juste devant
Le chocolat chaud vous est proposé sous forme d’une cuillère en bois enrobée du chocolat de votre choix (noisette, cookie, cacao 72%), à tremper dans le lait chaud. Un délice ! Vous pouvez même ensuite acheter des « sucettes » à emporter pour vous préparer le même chocolat à la maison. Le lieu est un peu bruyant mais cette gourmandise vaut bien le détour !
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