À 7h30, le jour n’est pas encore levé mais la vue est superbe depuis le balcon de la chambre.
Le buffet petit déjeuner de l’hôtel est pas mal non plus. Du grand choix, en sucré et en salé. De quoi tenir toute la journée.
Seule ombre au tableau, sur l’île réputée du printemps éternel, c’est sous la pluie que nous prenons la route. Les éclaircies nous réchauffent un peu plus loin. Mais quand nous arrivons à La Laguna, censée être notre première étape, des trombes de pluie nous cueillent.
Je l’avoue, je ne me montre pas sous mon meilleur jour ; c’est la face râleuse qui s’exprime face à ce déluge. Marjolaine, empreinte d’optimisme, suggère que nous changions d’itinéraire et que nous nous rendions à Santa Cruz, où nous sommes censées aller cet après-midi.
Bien lui en a pris, le ciel est bleu et le soleil brille. On trouve même une place de stationnement gratuite, qui va nous permettre de rallier nos différentes étapes à pied.
On commence alors par le Mercado de Nuestra Señora de Africa. On y retrouve, dans une superbe structure, toutes les boutiques d’alimentation : boucherie, poissonnerie, fruits… Même sans rien y acheter, ça vaut le coup d’œil. Le parking qui s’y rattache est payant, n’hésitez pas à tenter votre chance dans les rues adjacentes.
Nos petits pieds nous emmènent ensuite à la Plaza España, où trône la Iglesia Nuestra Señora de la Concepción. L’intérieur vaut le coup d’œil par ses structures en bois.
Nous longeons ensuite la pier pour rejoindre el Auditorio de Tenerife Adán Martín. Implantée en bordure de mer, sa structure magistrale se devine au loin et s’apprécie.
Contrairement aux idées répandues (et véhiculées par le Routard, dont ce tout premier numéro dédié aux Canaries laisse à désirer), il ne s’agit pas d’une voile, d’un oiseau ou autre mais d’un œil humain.
C’est Yolanda, notre guide, qui nous le précise. Il a fallu six ans, de 1997 à 2003, pour construire cet édifice aux salles de concerts/opéras magnifiques et à l’acoustique incroyable.
On vous recommande la visite guidée (5€), qui a lieu tous les samedis à 12h30 (prévoir une heure, en anglais). L’enthousiasme de notre guide a accompagné son récit précis sur les faits marquants de la construction mais aussi sur la vie diverse et variée des lieux.
On a parlé politique aussi, l’organisation entre l’Espagne mainland et les Îles Canaries. De L’apparition, aussi, sur les côtes de Santa Cruz d’espèces de plateformes pétrolières. Au grand damne des habitants qui ne veulent pas voir défigurée leur slyline mais Repsol et le gouvernement fédéral restent sourds…
Nous concluons cette visite culturelle par un zumo de naranja au café de l’auditorium. Encore quelques photos et le temps semble se couvrir alors nous retrouvons la voiture pour rejoindre la playa de Las Teresitas, située à San Andrès, à une dizaine de km au nord de Santa Cruz. Le soleil brille de mille feux, sous 28 degrés.
Nous trouvons rapidement à nous garer (contre une petite pièce) et nos pieds s’acclimatent rapidement à la température de l’eau. Le reste du corps aussi.
L’eau est d’un bleu transparent, seuls les bateaux et quelques baigneurs nous tiennent compagnie.
La longue plage de sable fin est un peu battue par les vents et il ne faut pas craindre le sable qui colle à la peau, mais sinon le lieu est divin.
Vers 17h, nous décidons de rattraper la session ratée du matin en retournant à La Laguna.
Cette fois, le ciel est plus clément mais nous perdons quand même quatre degrés par rapport à la plage. Point positif, si vous suivez les panneaux centro historico, de grands parkings gratuits sont disponibles. Pour celles et ceux qui connaissent l’Espagne, c’est une donnée agréable.
À se souvenir : il ne faut pas manquer de souplesse dans les itinéraires sur l’île. Ce matin, en a peine un quart d’heure, nous avons retrouvé le soleil et les degrés. Et ça reste les Canaries, les pluies sont éphémères. Enfin, en principe.
La Laguna vaut surtout pour trois rues, aux façades rénovées et colorées : calle Obispo Reyredondo, calle Herradores et calle San Augustin. Sans aucun doute, la petite marche est sympathique mais si votre emploi du temps ne vous en permet pas l’arrêt, n’ayez aucun regret.
Quelques gouttes accompagnent la fin de notre découverte alors nous décidons de retourner à l’hôtel. Le temps pour Marjolaine de constater de beaux coups de soleil et moi de m’arracher les cheveux sur le wifi pourri… Ça fait vraiment partie des points négatifs de ce lieu. Ça et le réceptionniste du soir qui n’est pas des plus agréables…
Pour le repas du soir, nous restons donc dans les alentours et aujourd’hui on fait nos bonnes grosses touristes en choisissant El Americano. Asiatique, italien, mexicain, américain, allemand… Tout ce que vous n’avez jamais osé imaginer en choix de cuisine est à leur menu. Et on n’a même pas honte 🙂
Attendez, on a quand même mangé au rythme de Johnny Cash ! Ça n’a pas de prix…
Salut les Miss !
Ah, les vacances, ça fait rêver… Bon, y a pas les photos, ça aide à tenir 😉
Profitez, profitez, profitez !!!!
Bises
Sylvie
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