Le Monténégro, dans l’absolu, ce n’est pas très loin. Géographiquement parlant. Pour autant, ça peut prendre du temps d’y arriver.
Surtout quand Volotea entretient sa réputation de compagnie constamment retardataire et que notre vol de 6 heures du matin, décolle « avec quelques minutes de retard » selon le pilote, 30 minutes selon les voyageurs.
Là, c’est toute notre planification millimétrée du matin qui fout le camp puisque, pour bien faire et éviter les embouteillages, il faut passer la frontière avant 9h30.
Grâce à Volotea, c’est l’heure à laquelle nous récupérons seulement notre voiture à l’aéroport de Dubrovnik…
Première étape de notre tour : la ville de Perast. À une cinquantaine de kilomètres de notre lieu de départ. Il nous faudra plus de trois heures pour la rallier ! Déjà, compter deux heures pour passer les douanes (et oui, ça existe encore !). Le thermostat de la voiture grimpe alors plus vite que les kilomètres au compteur. J’ai bien dit Les douanes. Car passé le premier poste, fausse joie ! Nous venions seulement de quitter la Croatie, il nous fallait maintenant entrer au Monténégro… bref, quand on est levé depuis 3 heures du matin, ce n’est pas la partie la plus funky du voyage.
Sans compter que notre « calvaire » n’allait pas s’arrêter là puisque nous allions encore devoir affronter les traditionnels bouchons de vacances des Monténégrins accédant aux plages ! Dans notre Opel Corsa, à la clim’ chevrotante, autant vous dire que nous nous sommes liquéfiées !
L’aperçu du panneau d’entrée de Perast fut une magnifique libération !
Pour visiter ce magnifique village bourré de charme, vous pouvez tenter de vous garer sur les bordures de route alentour sinon, un parking vous attend à l’entrée ou à la sortie (2€ la journée).
Quand c’est journée de grande fréquentation, comme aujourd’hui par exemple, il y a des « guides » sur le parking qui vous autorisent à vous garer seulement si vous êtes là pour faire aussi l’excursion en bateau vers l’île de l’église Notre-Dame-du-Récif.
Mais avant cela, nous avons besoin de nous hydrater et de nous détendre ! Escale directe au Pirates Beach Bar pour siroter un Coca presque les pieds dans l’eau.
Ensuite, effectivement, nous embarquons à bord d’une petite barque avec capitaine, juste nous deux, en direction de l’îlot Église en face duquel trône l’île Saint-Georges. Absolument gorgeous ! Compter 5€ par personne (une demi-heure de visite).
Puis nous déambulons dans le village où trônent les belles bâtisses, les palais, les plages « de béton », l’eau azur à perte de vue (et à 25 degrés !) et les petits restaurants accueillants.
Vers 15h30, nous mettons le cap vers Kotor, l’ultime destination du jour que nous atteignons en moins de 20 minutes. Un miracle !
Nous prenons possession de notre super hôtel, l’hôtel Tianis, et sans trop réfléchir cap sur la plage située à moins de 5 minutes à pied. Les guides parlent élégamment de plage de galets. Ce n’est rien d’autre que des cailloux alors n’oubliez pas les chaussures d’eau ou la vielle paire de baskets !
Il faut avoir l’œil pour trouver une place de libre à cette heure-ci mais on n’y arrive sans trop d’encombre. Le reste, c’est juste un bonheur absolu !
Et ce n’est pas tout puisque notre repas du soir nous conduit dans la vieille ville de Kotor et son dédale de rues. Juste une merveille de pierres, de charme et de luminosité !
Sans parler de la cuisine de chez Cesarica où vous pouvez déguster de fabuleuses seiches ou encore du thon à la plancha ! Sans oublier la petite boule de glace de Chez Salvatore, 1euro la boule, un plaisir à ne pas laisser passer !
Voilà pour la première journée sur laquelle les lumières se sont éteintes très tôt. Pas de décalage horaire mais quand même l’impression d’avoir fait deux journées en une !