Allez, pour notre dernière matinée au Costa Rica, on met le cap sur le mercado central (ouvert du lundi au samedi, de 6h à 16h pour les soda shops – à partir de 9 h pour les boutiques), qui se situe sur l’Avenida Central. Ce lieu vaut le détour. Allez-y tôt, avant que toutes les échoppes ne lèvent leur rideau. C’est déjà plein de vie dans les sodas avec les costaricains qui dégustent leur desayuno tico. Déjà, les odeurs inondent les allées, étroites et chaleureuses.
En dehors des sodas, et si vous n’avez pas d’endroit pour cuisiner, les options de consommation sont plutôt limitées. Les boutiques relèvent plus de bric et de broc que d’autre chose.
On remonte toute la partie piétonne de l’Avenida Central « pour voir » et on redescend ! Nouvel arrêt à la Plaza de la Cultura où le Teatro Nacional est ouvert depuis 9 heures. Nous pouvons donc découvrir le hall d’accueil, ouvert au public. D’un classicisme pur, qui tranche avec toutes les façades colorées observées jusqu’à présent.


Et on termine par la Plaza de la Democracia et son mercado local. Elle se trouve juste en face de notre hôtel, c’est donc ainsi que se termine l’aventure. On nous l’avait bien dit, San José ne mérite pas forcément d’y dédier bcp de jours. C’est surtout un point de passage. On récupère la voiture au parquet publico où le gardien nous arrondit grandement les heures en notre faveur. Ils sont comme ça ici !

Plus qu’à déposer la voiture chez Mapache Rent a Car (on vous les conseille !) et nous voilà de retour à l’aéroport – prévoyez large pour le temps de route, même sans travaux ça bouchonne pas mal (nous avons mis une heure depuis le Palm House Inn). Près de 1 000 bornes au compteur et encore de beaux souvenirs plein la tête ! Pura vida !

À faire au Costa Rica, en synthèse :
- Tortuguero : c’est loin mais qu’est-ce que c’est beau ! (même s’il ne fait pas beau)
- Marchez dans l’humidité à 100% d’Arenal pour atteindre la Laguna Verde (et peut-être ne rien voir). L’effort est magique !
- Détendez-vous ensuite dans les sources d’eau chaude.
- Eclatez-vous avec un canopy tour à Monteverde (ou ailleurs) et on n’oublie pas l’option Superman / Superwoman !
- Choisissez El Trapiche Tour à Santa Elena / Monteverde. Une belle immersion dans les plantations de café, de cacao, de canne à sucre avec un guide extra.
- Mangez des fruits, sous toutes leurs formes ! Ils font les meilleurs jus de fruits « naturales » que je n’ai jamais bus. Testez-les aussi en mode « yogurt ». Et leurs milkshakes sont des tueries !
- En parlant de milkshakes, dégustez ceux de la fabrique de fromages perdue sur la piste caillouteuse en direction de la réserve de Monteverde (environ 1,5 km avant).
- Prenez un bon desayuno tico (tipico) composé d’oeufs brouillés, de riz, d’haricots, de tortillas (attention, elles ne sont pas salées, rien à voir avec celles d’Old el Paso !) et vous avez des forces pour toute la journée ! N’oubliez pas non plus de goûter aux casados !
- Traversez le pays d’est en ouest pour arriver sur la plage, trouver la chaleur, le soleil et c’est tout.
- Adoptez le rythme costaricain : démarrez tôt le matin ! C’est ainsi que vous profiterez le mieux d’une belle météo, de la journée et de la vie locale.
Les trucs à savoir :
- Il fait nuit tôt, entre 17h30 et 18h et à partir de 19h c’est nuit noire. D’où le tip plus haut de commencer tôt la journée pour bien profiter !
- Globalement, le pays est très très propre. Qu’il s’agisse de la literie, des serviettes de bain, des couverts, des gens, des rues, tout est clean.
- Le pays est également très calme (en dehors de San José et de Tamarindo, et encore c’est parce qu’il faut graduer car ce n’est pas non plus complètement fou), les gens sont accueillants, serviables, chaleureux et pas « attrape-touristes ». Vous pouvez faire confiance. Quand on s’est perdu sur des petites routes au milieu de nulle part, on a toujours trouvé quelqu’un pour nous remettre sur le bon chemin.
- L’état des routes est plus aléatoire. Prudence quand vous calculez vos itinéraires. Pour aller à Arenal ou Monteverde notamment puis pour quitter Monteverde, compter de longs kilomètres de « pista » où la vitesse excède difficilement les 30 km/h. Sur les autres routes, la vitesse est limitée à 40, 60, 80 (et 90 pour les alentours de San José).
- En termes de location de voiture, le 4×4 est indispensable !
- Quand vous regardez les prix, notamment au restaurant, vérifiez bien s’ils incluent les taxes (sinon il faut généralement ajouter 10% de servicio et 13% d’impuesto). D’une manière générale, le Costa Rica n’est pas une destination « cheap ». Pour les repas notamment, il faut compter des prix comme en Europe (Tamarindo est un poil moins cher), soit environ 20 000 colones. Les assiettes sont très bien servies ! Les activités sont plutôt onéreuses également : les entrées dans les parcs naturels oscillent entre 15 et 30 $, les activités (canopée, canyoning…) entre 50 et 90 $.
- La météo n’étant pas une science exacte, rien ne garantit un ensoleillement à 100%, même en saison sèche. En revanche, les températures restent toujours élevées. Pour notre part, nous n’avons eu à renoncer à rien de ce que nous avions planifié.
- Pour les activités, vraiment pas besoin de réserver en avance. Le jour précédent, un email, remplissage du formulaire en ligne et c’est bon ! Certains attendaient même d’être à l’hôtel pour leur demander d’effectuer la résa pour eux.
- Outre des panneaux d’indication routiers un peu absents, les distances kilométriques ne sont pas toujours exactes. Ainsi, pouvez-vous voir Tamarindo à 16 km et plus qu’à 7 km seulement 500 mètres plus loin. Ou encore quand un panneau au coeur de Santa Elena indique la réserve de Monteverde à 4 kilomètres alors qu’un nouveau panneau en indique encore 3 après en avoir marché quasi 5… Les noms de rue dans les villes n’existent pas vraiment non plus…
- La cigarette est persona non grata !
- Vous avez du Wifi quasiment partout, même dans les endroits les plus improbables. Après, bien évidemment, le débit n’est pas toujours au rendez-vous.
- Franchement, le pays est hyper sécure. Nous n’avons pas utilisé les coffres-forts dans les chambres d’hôtel, comme le recommande par exemple Le Routard, et nous n’avons pas eu de problème. Nous nous sommes promenées seules, en pleine nuit (les routes ne sont pas toujours bien éclairées) et à aucun moment, nous nous sommes senties menacées.
- Nous n’avons pas été dévorées par les moustiques. Globalement, le pays fait moins « sauvage » que la Floride ou l’Australie par exemple. On ne croise pas des crocodiles à tous les coins de rue (hello the Everglades!) et c’est surtout à Tortuguero qu’il faut se protéger contre les moustiques.
- Aucun problème pour consommer l’eau du robinet ou les glaçons.
- Dans certains coins, connaître quelques mots d’espagnol, c’est plutôt une bonne chose.