4 jours à Malaga, spécial marathon

Jour 1

Après New York en 2022, direction Malaga pour mon marathon de l’année ! 

J’ai troqué ma maman pour mon poto Régis, nous décollons donc ensemble de Nantes vers 12h. Et, miracle, Volotea est à l’heure ! 

Nous nous posons même avec 25’ d’avance sur un tarmac bien asséché, sous un beau soleil venteux. 

Notre hôtel est situé au cœur du centre-ville, nous prenons donc la ligne A express aéroport (4€). Nous mettons quand même bien 45 minutes à rejoindre notre lieu de villégiature. 

Nous posons nos valises à l’hôtel Soho Boutique Equitativa. Très cosy, plutôt classe et hyper bien placé au coeur du centre ville. 

Première activité du séjour : récupérer nos dossards au Terminal B du port de Malaga. Ce n’est pas la porte à côté mais la balade est agréable car elle longe la mer et le centre Pompidou. Et qu’il fait bon de marcher sous le soleil après ces semaines de pluie à Nantes…

La visite du village est plutôt rapide, quelques photos souvenirs, un race pack un peu décevant et le tour est joué !

Les jambes un peu lourdes, nous choisissons de nous poser à l’hôtel avant le dîner. 

En début de soirée, nous galérons un peu à sortir de l’hôtel car c’est jour férié à Malaga et des festivités sont organisées pile sur l’avenue. 

Bon an mal an, nous fendons la foule et nous rejoignons La Caravana que nous avions repéré dans la préparation de notre itinéraire. Toutefois, nous ne reconnaissons ni le décor ni les plats qui nous avait alléchés alors nous préférons rebrousser chemin et nous installer dans un restaurant vu sur le chemin. 

Et quelle bonne idée ! Chez Terra Mia, nous nous partageons deux belles pizzas avant de succomber à un cheesecake Nutella pour moi et à un tiramisu pour Régis. 

Nous rentrons tranquilou à l’hôtel. Les panneaux affichent 16 degrés, le vent souffle et rafraîchit l’atmosphère. Pourvu qu’il se range pour notre « escapade » de dimanche matin !

Jour 2

Après une bonne nuit, nous goûtons au buffet petit-déjeuner de l’hôtel qui tient toutes ses promesses ! 

Nous marchons ensuite quelques centaines de mètres pour rejoindre City Bike Tours Malaga où nous avons réservé une visite de la ville à vélo (31€ pp les trois heures et des poussières).

C’est Jim, des Pays-Bas, qui nous guide. 

Il est interdit de circuler à vélo dans le centre historique, la balade nous emmène donc sur les pourtours. Ce qui n’est pas une mauvaise chose car nous le ferions pas nécessairement à pied. 

On commence par la Marina et les anecdotes sur le yacht kazakh – des fois que vous auriez 200 M€ à dépenser – et le restaurant d’Antonio Banderas. On poursuit vers la plage artificielle de la Malagueta puis la Plaza de Toros. L’arène est exceptionnellement ouverte, on en profite pour jeter un œil. 

Ensuite, c’est temps libre au halle du marché Atarazanas : un pavillon à la Baltard, orné d’un immense vitrail et d’une élégante verrière monumentale. 

On termine par une bâtisse typique des confréries de Malaga et du street art dans le quartier des Lagunillas. 

Et bien évidemment, nous marquons un stop sur la Plaza de la  Merced sur laquelle se situe la maison natale de Pablo Picasso, la star de la ville… après Banderas !

C’était sympa mais la portion pédalée n’est pas assez développée (45’ seulement) et les explications, donc les temps statiques, souvent un poil longs même si les explications sont intéressantes. 

Avant de poursuivre la découverte touristique, nous allons repérer la ligne de départ pour demain. Il faut un peu deviner car rien n’est encore installé, ça change clairement de New York ! 

Sous un magnifique soleil, nous montons vers le Castillo del Gibralfaro. La pente est raide et les marches nombreuses – ce n’est pas comme si on courait un marathon demain… – mais le point de vue sur la ville est plutôt chouette. 

L’entrée combinée avec la Fortaleza Alcazaba coûte 5,50€ (48 heures pour utiliser le combiné / 3,50€ en solo). 

Avant de visiter la Fortaleza, nous nous nous asseyons sur les marches du Teatro Romano que nous rencontrons sur notre route. 

Alcazaba, c’est sympa mais au bout d’un moment, on a quand même un peu l’impression de voir à chaque fois le même point de vue. Avec moins de hauteur que depuis le château. À choisir, privilégier le Castillo si vous ne devez en faire qu’un ! 

Vers 17h30, nous commençons à fatiguer alors nous rentrons à l’hôtel pour reposer les jambes avant l’escale gourmande / chargement des batteries du soir. 

Pour cela, nous prenons la direction de La Ristobotegga

Comme hier, nous nous retrouvons face à une foule immense dès la sortie de l’hôtel – quelle idée d’organiser un marathon en même temps qu’une énorme fête religieuse ?! 

Nous devons slalomer, nous faufiler, prendre des détours avant de rejoindre notre table. Le temps estimé de 6 minutes devient donc 20 minutes.

Heureusement que nous avions réservé car c’est complet ! 

L’accueil est nettement moins chaleureux qu’hier soir, les équipes sont dans le volume, pas le quali. 

Nos tagliatelles champignons / truffe sont très bonnes mais nous aurions apprécié une assiette plus généreuse, surtout en cette veille de course. 

Nous validons en revanche le tiramisu et la tarte au citron. Toutefois, si vous avez envie d’un italien, je vous recommande vivement de plutôt pousser la porte de Terra Mia qui allie qualité, quantité et service chaleureux !

Jour 3

Aujourd’hui, c’est la course ! 

L’avantage de loger dans un hôtel qui se situe à quelques centaines de mètres de la ligne de départ, c’est qu’on est un peu plus tranquille niveau timing. 

La déception ? Que l’hôtel qui se situe à quelques centaines de mètres de la ligne de départ n’avance pas l’horaire de service de son petit déjeuner pour les coureurs. 

À 6h du matin, je vais donc récupérer nos « paniers pique nique » qui ne valent pas les 18€ du petit déjeuner buffet que nous avons payés. 

Bref, heureusement, nous avions pris soin hier d’acheter des fruits secs au marché. 

Un peu de renfo, enfilage de tenue et il est déjà l’heure de trouver notre sas. 

Ils ouvrent à 7h45 pour un départ groupé (semi et marathon, toutes les allures) à 8h30. 

Le soleil se lève à peine mais on sait déjà que nous n’aurons pas froid !

Avec Régis, on se sépare – disons que nous ne courons pas exactement à la même allure… – et plus qu’à attendre. 

Le coup de pistolet arrive très vite, tout juste le temps de finir de lire mes articles du Monde ! 

Et au bout de 3h37’31 d’effort, je franchis la ligne d’arrivée et c’est donc un nouveau RP qui tombe sur la distance avec quasi 11 minutes de mieux qu’à New York. 

C’est un peu la seule chose qui était mieux…

Le parcours du premier semi n’est pas trop désagréable mais ensuite, il faut y aller au mental. De longues lignes droites interminables, pas de public, pas d’ambiance. 

Heureusement, la chaleur n’est finalement pas un problème et le vent qui soufflait fort depuis deux jours a eu la bonne idée de rester couché ce matin. 

Bref, contente de mon chrono mais, vous l’aurez compris, je ne recommande pas vraiment cette course ! 

Quelques photos, douche, application de gel relaxant, sieste récupératrice et on ressort pour profiter du soleil. 

Nos jambes fatiguées nous portent jusqu’à la Cathédrale de l’Incarnation (8€ l’entrée), majestueuse et magnifique, avant de nous faire déambuler dans les ruelles qui font le charme de la ville de Malaga. 

Après une pause à l’hôtel, nous prenons la direction de notre dîner de récupération. 

La réservation est pour 18h car, avec l’effort du jour, le petit-déjeuner est déjà très lointain. 

Nous nous échappons du centre de Malaga pour apprécier les mets andins chez Andino Gastrobar Huelin. C’est 30’ de marche mais ça les vaut carrément ! En plus, c’est bon pour évacuer l’acide lactique ! 

Le service est super sympa, les assiettes généreuses et savoureuses, de même que les boissons. 

Quel plaisir de boire à nouveau un batido aux fruits de la passion, de savourer une quesadilla veggie avant de déguster un plat au poulet bien cuisiné. Sans oublier une délicieuse chocotorta Argentina à tomber…

En plus, on bénéficie de la marche digestive retour, qui nous permet aussi de découvrir un coin de Malaga moins touristique. Une opération réussie en tout point !

Jour 4

Après les efforts de la veille, le coucher a été précoce. 

9 bonnes heures de sommeil et la fatigue est presque effacée même si les jambes envoient encore quelques signaux de raideur. 

On commence la journée en douceur par le buffet du petit-déjeuner et on se rattrape – enfin surtout moi – de l’arnaque de la veille ! 

Direction ensuite le musée Picasso – on est quand même dans sa ville de naissance ! 13€ l’entrée avec audioguide. La bâtisse, andalouse, est magnifique et le circuit de visite très complet. 

Nous bénéficions également de l’exposition temporaire, El Eco de Pablo Picasso, organisée à l’occasion du 50 ème anniversaire de sa mort : elle propose des œuvres d’autres artistes, inspirés par le peintre espagnol, et c’est plutôt réussi !

Nous décidons ensuite de longer le bord de mer, la playa de la Malagueta, la plus grande de la ville (artificielle) puis celle de la Caleta. Nous souhaitions pousser jusqu’à celle de Pedregalejo mais une brume s’est abattue sur la ville et la vue, sans le soleil, est nettement moins sympathique. 

Nous passons donc les deux dernières heures de notre séjour installés confortablement dans les fauteuils du hall de l’hôtel. Nous n’avons ensuite qu’à traverser la route pour prendre la navette aéroport.

Un retour éprouvant avec trois changements de porte d’embarquement, 25′ de retard pour le décollage et une heure de retard à l’atterrissage. Sans oublier la pluie qui nous a cueillis à l’arrivée à Nantes. Bref, la parenthèse andalouse était bel et bien terminée !

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